« Buildroot » est un outil open source conçu pour simplifier le processus de construction de systèmes Linux intégrés.
Il est utilisé pour créer des systèmes embarqués personnalisés, adaptés à des applications spécifiques telles que les routeurs, les caméras, ou d'autres dispositifs électroniques.
« Buildroot » automatise la compilation croisée, la configuration du noyau, la création du système de fichiers racine et la génération de l'image bootloader.
Les développeurs travaillant avec « Buildroot » peuvent définir la configuration de leur système cible, choisir les paquets logiciels à inclure et personnaliser divers paramètres. Cela permet de créer des systèmes embarqués optimisés, répondant aux besoins spécifiques du projet.
Avantages par rapport à un « Raspberry PI OS » :
Inconvénients par rapport à un « Raspberry PI OS » :
Le projet « Yocto » est un projet concurrent de celui de « buildroot » pour la construction de systèmes embarqués personnalisés.
Il est plus puissant et flexible, mais aussi plus complexe que « buildroot ». Il utilise un modèle de couche (layer) qui permet une personnalisation approfondie, mais qui peut être intimidante pour les débutants. Il offre une abstraction plus haute, avec des concepts tels que les recettes et les « meta-layers », offrant un contrôle fin sur la construction du système.
L'outil a été construit via un ensemble de « makefile » définissant les règles de compilation des différents éléments à intégrer dans le système d'exploitation. Il s'utilise donc principalement via la commande « make » suivie d'un argument spécifiant ce que l'on veut construire. Les commandes les plus utilisées sont donc :
C'est la commande de compilation et de lancement du système de paramètrage de « Buildroot » (inspiré du système de paramètrage de la compilation du noyau Linux).
C'est la commande de compilation et de génération de l'image.
C'est la commande de nettoyage de la compilation précédente. Cela efface tous les résultats des compilations déjà effectués précédemment. La compilation suivante ne pourra donc plus bénéficier des éléments précédemment compilés et prendra donc plus de temps.
Cette commande permet, si nécessaire (mais cela ne sera pas le cas dans les exemples simples), de rentrer dans le paramétrage de la compilation du « kernel linux » utilisé par notre système embarqué.
Cette commande permet de construire, sous forme d’un fichier pdf, le graphe de dépendance entre les différents packages inclus dans le système embarqué que l’on génère.