Les réseaux sont nés du besoin de transporter des données d’un ordinateur
à un autre ordinateur.
Ces données étant mises sous la forme de fichiers,
l’application de base des réseaux s’est appelée le transfert de fichiers.
Un peu plus tard, le « transactionnel » est apparu pour permettre à un
utilisateur de réaliser des transactions avec un ordinateur distant.
Exemple :
Réserver une place d’avion.
On a appelé session l’ensemble des transactions d’un même utilisateur pour réaliser une tâche donnée.
Avec le développement du Web, le service transactionnel s’est diversifié
afin de permettre la recherche d’informations par le biais de liens.
Ces applications se sont appelées client-serveur, c.à.d. qu’un client
s’adresse à un serveur pour obtenir de l’information. Il y a généralement
beaucoup plus de clients que de serveurs
Dans un système d’information, les ordinateurs fonctionnent généralement
en mode client-serveur au travers d’un réseau. Ceci veut tout simplement
dire qu’un ordinateur «serveur» reçoit des demandes d’autres ordinateurs
«clients» et qu’en retour le serveur renvoie aux clients ce qu’ils ont
demandé.
Exactement comme lorsque vous demandez une limonade à un
serveur au café du coin.
Un serveur est un ordinateur généralement de grande puissance. Il ne dispose pas d’interface homme-machine, excepté pour sa propre administration et pour charger les informations qui seront distribuées aux clients.
On diffèrentie :
Un client est très rarement un ordinateur de grande puissance. C’est le plus
souvent un microordinateur, voire une tablette.
Le client traite des
applications. Pour cela, il envoie des requêtes aux serveurs pour obtenir les
données nécessaires, effectue le traitement puis stocke et/ou présente le résultat.
Il dispose d’une interface homme-machine par laquelle l’utilisateur va saisir les requêtes envoyées au serveur et présenter les résultats. Ce sont typiquement le clavier, l’écran, la souris et l’imprimante. Il dispose bien sûr d’un disque, mais il peut recevoir des mémoires de masse externes telles que des CD-ROM, des clés USB, etc. pour le transport de données.
Communiquer consiste à transmettre des informations, mais tant que les interlocuteurs ne lui ont pas attribué un sens, il ne s'agit que de données et pas d'information. Les interlocuteurs doivent donc non seulement parler un langage commun mais aussi maîtriser des règles minimales d'émission et de réception des données. C'est le rôle d'un protocole de s'assurer de tout cela.
Un protocole est un ensemble de règles qui définissent comment se produit une communication dans un réseau.
Cette métacommunication n'est autre que la mise en œuvre de protocoles.
On dit qu’on encapsule les données initiales pour pouvoir les échanger. C’est
comme mettre une lettre dans une enveloppe.
Lors de l’encapsulation, de
nouvelles données vont s’ajouter aux anciennes afin de permettre de garantir la
bonne réception des informations par la bonne personne, de corriger des erreurs,
etc etc … Tout simplement être compris !
Un protocole qui ferait « tout » serait difficilement manipulable par l’être
humain. Une bonne pratique est donc de dédier des protocoles pour une tache
précise. On va donc encapsuler les données avec chaque protocole. Et chaque
protocole saura comment gérer son encapsulation et pas celle des autres.
Chaque niveau n repose sur le résultat du niveau n-1: on va parler de couches.